1. |
Fido
04:28
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Fido
(Paroles et musique:Olivier Brousseau)
Qu’est-ce qu’il y a? Qu’est-ce qui se passe?
Encore des tracas? Moi, je m’en lasse.
Je le sais qu’il fait « frette », je le sais qu’il pleut
Mais au moins change de « bette », tu vas me donner les bleus.
Ton auto est brisée? L’autobus est en retard?
Mais arrête de brailler, tu vas me donner le cafard.
La pinte de lait est vide? La boîte de mouchoirs aussi?
Ton visage est livide, prends ton gaz mon ami.
Ton compte Visa est plein? Ton compte de banque est rouge?
Prends tes actions en mains, tu vas voir qu’elles bougent.
On te souffre à l’oreille tout plein de gros maux?
On te cache le soleil? Vas-y, sors les crocs.
Tu as tellement eu peur du bogue de l’an deux mille,
Que tu as changé de couleur, ça semble indélébile.
Tu as échoué ton cours? Tu ne veux pas échouer ta vie?
Tes désirs sont sourds? Ils ont besoin d’orthophonie.
-REF-
Il n’y a rien de mieux, pour te remettre d’aplomb
Et t’enlever ton air houleux, qu’une étampe dans le front.
Les gens pourront dire quand ils te verront
Qu’ils ont le goût de rire plutôt que le moral dans les talons.
Problèmes de belle-mère? Problèmes d’amis?
Une lanterne ça éclaire, ils en vendent à la quincaillerie.
Même si tu travailles, tu dis que tu n’as pas de « pognon ».
Dans ta vie il y a des failles, ça nous tape sur les rognons.
On pourrait peut-être appeler « Dossier Mystère »
Qu’ils initient une enquête, qu’ils mettent fin à ton calvaire.
Dans le fond, tout ce qu’on veut, et c’est pour notre bien,
C’est t’enlever ta face de bœuf et que tu branles la queue comme un chien.
-REF-
Qu’est-ce que tu dis? Tu es heureux?
Me voilà surpris et c’est tant mieux!
Il y a un problème? Mais quel est ton fardeau?
C’est que depuis une semaine, les gens t’appellent Fido?!?
-REF-
Il n’y a rien de mieux, pour te remettre d’aplomb
Et t’enlever ton air houleux, qu’une étampe dans le front.
Les gens pourront dire et ça ne sera pas de trop
Qu’il fait bon rire avec toi cher Fido!
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2. |
Bottes de foin
04:06
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Bottes de foin
(Paroles et musique:Olivier Brousseau)
Dans le fond j’aimerais mieux
Me retrouver dans mon patelin
À me faire siffler dans les oreilles
Par un vent qui tombe juste à point.
Dans le fond j’aimerais mieux
Me retrouver dans mon patelin
À regarder les étoiles collé avec toi
Entre deux bottes de foin.
Quand je chasse le naturel
Y revient toujours au galop.
Je ne lâche pas mes bretelles
De peur qu’elles me revolent sur le museau.
Dans le parfait du défini,
Dans le lointain de l’indéfini,
Ces mots-là y’ont pas de sens,
Y donnent juste l’impression que je pense.
Je vieillis rien qu’à imaginer,
Imaginer que je vais vieillir.
Vieillir dans l’imaginaire,
Imaginez ce que je vais devenir.
Mon « chum » Vincent cherche la différence
Entre le vrai et le faux.
Moi ce que j’en pense
C’est qu’y’en a un qui est laid et l’autre qui est beau.
REF
Là ça m’a l’air
Que je compose un automne des idées.
Mais l’idée ne vient pas de moi,
Parlez-en à Baudelaire.
Je me retrouve dans une chambre
À m’imaginer ailleurs.
La fenêtre qui est si grande
Laisse entrevoir une lueur.
De me retrouver
Enfin dans mon patelin
À me faire siffler dans les oreilles
Par un vent qui tombe juste à point.
Je me suis retrouvé
Enfin dans mon patelin,
L’étoile la plus belle collée
Avec moi entre deux bottes de foin.
J’écris des chansons
Ça me donne du pouvoir
Mais le pouvoir corrompt
Sauf à l’emploi du savoir
Côte à côte,
Volte-face,
On se rit des autres
Avec nos grimaces.
Côte à côte,
On se donne les moyens,
On se fout des autres
Entre nos bottes de foin.
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3. |
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Les Tropiques de l'éternité
(Paroles et musique:Olivier Brousseau)
Le vent de la ville veut voir voler
Les vaches de la verte vallée.
Le vent de la ville veut voir voler
Les vaches de la verte vallée.
Pourrais-je partir pour un pays perdu
Où il pousse de la paix
Sans me douter que je dois défendre
La dynastie du dôme doré?
C’est sans savoir s’il faut que je suive
Le silence du cercle censuré
Que je rentrerai comme un rien
Dans le royaume du roi rebelle si rusé
Car chaque chemin chante à chacun
De cheminer vers son chez-soi
Buvant le bec sur la bouteille
La boisson bénie du bon berger.
REF
Pas facile de ne pas faire fi de sa foi
À la fontaine du firmament,
Galopant pour goûter
La goutte de gaieté qu’on doit gagner.
Nul ne sera ni blanc ni noir
Nous n’aurons qu’une île native,
Nous allons raser la NASA,
Les avions, les armes et les zoos.
Les gens qui jonglent avec le jour
Sans juger injustement
Lanceront dans l’aube la lueur latente
D’une loi liant l’homme et la mort.
Quiconque sortira de sa cour
Y découvrira la carte cachée
Toujours le temps tirant du trou
Les tenants des Tropiques de l’éternité
Parce que le vent de la ville veut voir voler…
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4. |
Le culte des mots
03:31
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Le culte des mots
Paroles:Olivier Brousseau
Musique:David DeCastello - Olivier Brousseau
Dans mon vieux cahier
Je me plais à gribouiller
Sur l’avenir, le destin,
Qui frappe à brûle-pourpoint.
J’y déverse mon âme, mes tripes,
C’est comme un délire que j’habite.
Autant en emporte le sang
Qui traduit mes désirs d’enfant.
J’ai quand même peur d’être blessé,
Atteint par les ondes choc
D’un échec destiné
À toucher mon amour propre.
L’esclavage sévit,
Me voit en eau profonde,
Mais une seule page suffit
À changer la face du monde.
REF
Vive le culte des mots!
Vive le culte des mots!
Vive le culte des mots cachés
Démocratie, des maux de dos!
Vive le culte des mots!
On n’est jamais si bien servi
Que par soi-même.
L’adage est contredit,
Les mots nourrissent mon emblème.
Ils se font catapultes
Qui visent les cordes sensibles,
Qui touchent les coeurs avides
Et les vouent à leur culte
Mais quel culte?!?
C’est le culte des mots!
C’est le culte des mots
C’est le culte des mots croisés,
Démographie, des esqui-mots!
C’est le culte des mots!
Jamais auparavant
Je n’aurais pu m’imaginer
Témoin du soleil levant
À ce point apaisé,
À boire les fragments de lumière
Qui viennent se heurter
Sur la douce rivière
D’un vieux cahier gribouillé.
REF
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5. |
Ti-Cass Leboeuf
04:11
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Ti-Cass Leboeuf
(Paroles et musique: Olivier Brousseau)
Né à la campagne entre une brebis et un mouton,
Même le chien Charlemagne lui préférait les cochons.
On disait de lui qu’il aurait sans doute le pouce vert,
Mais encore aujourd’hui y pense que le blé d’Inde pousse sous terre.
Son premier amour fut consommé en moins de deux semaines,
On l’a retrouvé dans la cour avec sa jument Germaine.
Quand l’histoire fut répandue, dans la paroisse il fut la risée.
On y’a offert des sabots pour qu’il puisse aller galoper.
REFRAIN
Quand y va arriver
Sous le soleil de l’an passé,
Tout va sembler être neuf,
C’est comme ça qu’y’ est « Ti-Cass » Leboeuf.
Ses amis n’ont pas assez
De grandes oreilles pour l’écouter
Demander qui de la poule ou l’œuf
Est venu avant « Ti-Cass » Leboeuf?
Y’a poursuivi sa vie à la recherche de lui-même,
Se retrouvant à court d’énergie y s’est assis sous un vieux chêne.
Y s’est mis à réfléchir sur l’échec de sa quête
Quand est venu le temps de partir, y’a reçu un gland sur la tête.
Ça semblé l’illuminer, y’a décidé que seul un malheur
Arriverait à l’empêcher de traverser le pays en tracteur.
Le malheur est arrivé, le tracteur est tombé en panne.
Il a fallu aller le chercher en plein cœur de la Saskatchewan.
Mais son plus grand malheur à « Ti-Cass » c’est qu’y’a pas de poils.
Y’a même pas de chemin du bonheur qui mène à la belle étoile.
À peine un duvet sur la tête, les gens disent qu’y’a un crâne d’œuf,
Qu’on peut y faire cuire des crêpes, pauvre lui « Ti-Cass » Leboeuf.
Au moment où il pensait avoir enfin trouvé la flamme
Qui l’amènerait au sommet, qui lui réchaufferait l’âme,
Y s’est retrouvé le bec à l’eau tellement il était surpris
D’être tombé dans le panneau d’un habile travesti.
« L’amour n’est pas fait pour moi, pas plus que je suis fait pour lui, »
Une brassière sur un torse de gars, c’est assez pour te couper l’envie.
C’est la flèche de Cupidon qui avait la mauvaise adresse,
C’est « Ti-Cass » qui a eu l’air con quand elle lui a planté dans la fesse.
Aujourd’hui « Ti-Cass » arrive à la fin de ses beaux jours,
Y’a plus de dents, juste des gencives, mais y’a rencontré l’amour.
Elle est morte l’an passé, il est donc rendu le veuf
Le plus populaire de la contrée.
J’ai nommé :«Ti-Cass » Leboeuf
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6. |
Ça va vite
02:49
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Ça va vite!
(Paroles et musique:Olivier Brousseau)
Le cadenas bien posé sur la porte de mon tambour
N’a pas connu la clé qui m’ouvrira le grand jour.
Si « à chaque main sa mitaine », si « à chaque pied son soulier »,
Si « à chaque jour suffit sa peine », pourquoi j’suis pas habillé?
C’est peut-être un panier de crabes qui fait que ça pourrait aller mieux.
Là je’ ris pas dans ma barbe, je me souris comme un lépreux.
La vie est comme un océan où il y a juste les bons marins
Qui n’ périssent pas sous la vague ou sous les dents des requins.
-REF-
Ça va vite!
Ça va vite!
Les années qui passent,
Mais sans avoir trouvé de gîte.
Ça va vite!
Ça va vite!
Les années qui passent,
Mais sans avoir trouvé la suite.
On me dit : « Carpe diem », je réponds que je n’ sais pas trop.
C’est peut-être que j’ai la chienne de ne pas être un héros.
Je’ suis peut-être juste pas assez agile pour oser prendre le risque
Qu’on pique mon talon d’Achille du venin capitaliste.
Je vais échouer dans le Grand Nord à explorer comme un Jésuite.
Je vais être au cœur des aurores, je vais être entouré d’Inuits.
Je vais échouer dans le Grand Nord, à apprendre à vivre comme il faut,
À communier avec mon corps et soigner les rhumes de mon cerveau.
-REF-
Parfois j’ai une tête de lune, les cheveux en période de guerre.
En me voyant : de deux choses l’une, l’autre il n’y a pas de quoi en être fier.
L’avenir en étoile filante ne fait que m’annoncer :
« Je t’écoute quand tu chantes que le temps a déjà filé.»
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7. |
Le chemin Sansoucis
04:27
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Le chemin Sansoucis
(Paroles et musique:Olivier Brousseau)
Sur le chemin Sansoucis,
Si vous y passez un jour,
Vous pourrez y rencontrer
Beaucoup de…
Sur le chemin Sansoucis,
Si vous y vivez un jour,
Vous deviendrez sans doute ami
De beaucoup de…
Sur le chemin Sansoucis,
Les âmes sont pures;
Les idées en harmonie
Vous donnent beaucoup de…
Sur le chemin Sansoucis,
Quand c’est la pleine lune,
Les gens se rencontrent sans alibi
Et font beaucoup de…
Regardez tout au bout
Du chemin Sansoucis;
C’est la fin de l’existence
Pour beaucoup de…
Sur le chemin Sansoucis,
Dans les premiers temps,
On s’abreuvait de chants de vie
Et de beaucoup de…
Mais c’est devenu aujourd’hui,
Sur le chemin Sansoucis,
Une autoroute de finances
Pour beaucoup de…
On ne s’éblouit même plus,
Sur le chemin Sansoucis,
D’une personne qui sourit
À cause de beaucoup de…
On a décidé de faire
Du chemin Sansoucis
Une espèce de grosse litière
Pleine de beaucoup de…
Sur le chemin Sansoucis,
On fabrique des jouets
Qui servent à arracher les vies
De beaucoup de…
Je ne comprends pas pourquoi,
Sur le chemin Sansoucis,
Il y a maintenant des rois
Vivant de beaucoup de…
Sur le chemin Sansoucis,
Le temps est chose précieuse;
On n’entend même plus les cris
Provenant de beaucoup de…
Mais on est intelligent
Sur le chemin Sansoucis;
On inventera des médicaments
Et on gagnera beaucoup de…
On a de très gros cerveaux
Sur le chemin Sansoucis.
Dans la nature, c’est l’harmonie
Grâce à beaucoup de…
On imprime de beaux billets,
Sur le chemin Sansoucis,
On atteint les plus hauts sommets
Pour avoir beaucoup de…
Sur le chemin Sansoucis,
Une place vous attend.
On accepte les cartes de crédits
Mais surtout beaucoup de… paiements comptants.
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8. |
Sacrificio
04:48
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Sacrificio
Paroles: Oswaldo Horna Montes
Musique: Olivier Brousseau
REF
Sabemos todos que vivir donde siempre vivimos
Cuesta mucho dineros y sacrificios
Sabrás también que ser latino
Es orgullo de Peruanos y Pucallpinos
El calor de la gente es lo que más me agrada
La tierra roja de tus calles me vió nacer
Acompañado de ríos y cantos de pájaros
Los más bellos recuerdos
De mi existencia!
Creci humilde al lado de mi gran familia querida
Aprendí desde niño con el sudor de la frente
A ganarme el pan de cada día
Ser justo y solidario son los sabios consejos
Siempre en mi vida!
REF
Un día rompiendo los grandes muros del destino
Dicidí coger mis maletas con rumbo desconocido
Atravezando las fronteras que nos separan del norte
Sin papeles en las manos
Logré llegar al espacio terrenal deseado
Québec je me souviens!
Sabemos todos que vivir donde nunca vivimos
Cuesta mucho dineros y sacrificios
Sabrás también que hablar francés
Es orgullo del Québec y de “ilegales”!
Caminando tan triste como un pájaro sin su nido
Al sentir el agradable olor a pinos, me di cuenta
Que la vida es buena si tienes verdaderos amigos
Compartir “poutine” me encanta
Y también mi corazón al encontrar el paraiso
Que creía perdido!
REF
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9. |
La voix du Connemara
04:15
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La voix du Connemara
(Paroles et musique:Olivier Brousseau)
Sur une montagne du Connemara,
Il s'est établi.
Il a tissé des liens avec la terre,
La vallée est sa patrie.
On veut l'exiler,
Le sortir de son pays,
Détruire son histoire et
Effacer toute trace de lui.
Mais quand tombe la nuit,
Ce que nous apporte le vent :
La voix du Connemara,
On reconnaît son chant.
Son rire est éternel,
C'est la musique de son âme.
Il peut lire le ciel
Avec les yeux d'un chaman.
On se remplit de haine,
On veut le voir partir,
Exploiter sa tourbière;
On veut le voir mourir.
Mais quand tombe la nuit,
Ce que nous apporte le vent :
La voix du Connemara,
On reconnaît son chant.
Dans le fjord il se baigne,
Dans l'herbe il s'accroupit.
Il est roi de son domaine,
Les moutons sont ses amis.
Mais on veut enlever
Ce qu'on ne peut pas posséder.
Avec la jalousie,
Le bonheur n'a pas de prix.
Mais quand tombe la nuit,
Ce que nous apporte le vent :
La voix du Connemara,
On reconnaît son chant.
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10. |
En route vers...
01:37
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11. |
Envoye dehors
03:42
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Envoye dehors
(Paroles et musique:Olivier Brousseau)
J’aimerais ça rencontrer
Un coin de pays pour me réfugier,
Vivre ma folie et m’abreuver.
L’orignal en moi,
C’est dans le bois que vous le trouverez.
Ma canne à pêche, ma canne de « beans »,
Ma canne à biscuits et ma robine,
Le « kit » est complet, je suis plus prêt que jamais :
Envoye dehors c’est à soir qu’on part.
REFRAIN
Envoye dehors, c’est à soir qu’on sort
Envoye dehors, c’est à soir qu’on part
La vie qu’on mène vient de se terminer.
Tu ne m’as pas vu venir et je suis déjà arrivé.
Ma tête est dure et mon coeur est d’acier.
Si tu ne prends pas le train,
Lui n’arrêtera pas pour toi.
La nuit s’achève, le jour se pointe le bout du nez.
Il lui reste encore de la sève et bien du jus à donner.
C’est rien que à nous autres à apprendre à compter,
À compter les heures que ça prend pour savoir nager.
REFRAIN
On vit dans un monde de fous
Et moi j’en fais partie.
Je vais me retrouver sans le sou
Mais le bonheur sera conquis.
Et puis là essayez de me retracer,
Je vous dis Chao! Bye!
Je m’en descends un dans le gosier
REFRAIN
Si tout ce que je sais,
C’est que je ne sais rien,
Au moins je suis assez chanceux
Pour contempler le matin.
Je vais vivre dans ma cabane,
Hissé dans mon mât,
Heureux avec mes cannes
À vivre l’écho des bois.
|
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12. |
Mexico
04:13
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Mexico
(Paroles et musique: Olivier Brousseau)
Y’enlève son chapeau melon
Y’embarque dans l’avion
Y’a oublié son idée
De devenir une « star » de la télé
Y’a gardé foi en la Loto
Maintenant y s’envole à Mexico
L’argent ne fait pas le bonheur
Mais ça c’pas vrai quand t’es chômeur
L’hiver a été long
Y’a dû pelleter des entrées
Y’a même pelleté des nuages
Avec les « peace » de son quartier
Maintenant y s’en va au soleil
Se faire dorer sous les palmiers
Y s’en va jouer à l’abeille
Y s’en va butiner
-REFRAIN-
Ha ganado el Loto
Ya se va a México
¡Que la vida es buena
Cuando tengo plata!
La vie, c’pas long
Il faut la savourer
Il faut croquer dedans
Aussi longtemps que ça peut durer
Lui y’a mangé de la vache maigre
Durant les dernières années
Mais y’a pas arrêté de vivre
Y’a pas arrêté de rêver
Il paraît qu’avec l’âge
On acquiert la sagesse
Lui, au contraire, y nage
Dans un océan d’ivresse
Parlez-y pas des médecins
Parlez-y pas des hôpitaux
Y veut son hamac sur la plage
Sa guitare et son sombrero
-REFRAIN-
Une fois dans les airs
Y’a appris ça n’a pas été long
Que ce n’est pas avec des pesos
Qu’on empêche un « crash » d’avion
Y’a réussi à survivre
Y’a trouvé une île désertée
Maintenant il pellette du sable
Et il boit de l’eau salée.
Ha ganado el Loto
Ya se va a México
La vida no es buena
En el mar Antillana.
|
Olivier Brousseau Sherbrooke, Québec
Olivier Brousseau est auteur-compositeur-interprète et a réalisé 5 albums solo. Il est aussi membre des groupes Musique à bouches (3 albums), Le Bal à l'huile (2 albums), Marchands de Mémoire (1 livre audio) et du duo Pièce sur Pièce (1 EP). Il a présenté des spectacles aux 4 coins de la province de Québec et en France depuis de nombreuses années. ... more
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