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J'ai mon voyage!

by Olivier Brousseau

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1.
J’ai mon voyage! (Paroles et musique:Olivier Brousseau) Wô! Oh! Moi j’ai mon voyage hé! Wô! Oh! Je m’en vais faire mes bagages. Les churros de Barcelone Les jardins suspendus de Babylone Les plages d’Acapulco Le Carnaval de Rio de Janeiro Le soleil de Santiago Les ruines de Cusco Le Sommet de Porto Alegre Les djembes de Sierra Leone Les saucisses de Frankfort Les vallées glaciaires d’Andorre Les soleils couchants de Manizales Les ports de Buenos Aires Les oranges de Valencia Les volcans de Jakarta Les prés salés du Mont St-Michel Le Manneken-Pis de Bruxelles -REF- Wô! Oh! Moi j’ai mon voyage hé! Wô! Oh!Vers d’autres paysages. Wô! Oh! Moi j’ai mon voyage hé! Wô! Oh! Je m’en vais faire mes bagages. La pinte de Guinness de Dublin Les restaurants de Turin La panoplie de fruits de Dakar Les nougats de Montélimar Les monuments de Delhi Les agrumes de Tripoli La bière de Sapporo Le Grand Prix ou Stéphanie de Monaco -REF- Le Red Light d’Amsterdam Le palais de Buckingham La grotte de Lascaux Le Golden Gates de San Francisco L’Acropole d’Athènes L’opéra de Vienne Les darboukas d’Alger Les monokinis de St-Tropez Les kangourous de Canberra Les cigares de La Havana Les tombeaux d’Alexandrie Le Rocher Percé de Gaspésie Les montagnes de Katmandou Le désert de Tombouctou Le grand froid de Helsinki Les bons plats de pâtes de Napoli
2.
Malins plaisirs (Paroles et musique:Olivier Brousseau) J’entends parler sans répit D’un vieil homme et de sa maison On y côtoie la folie Qui se marie à la raison Là-bas la vie est paisible Tous les cœurs sont au chaud La musique est la bible De ce hâvre de Cap-aux-Os Sur le bord de la falaise J’entends chanter l’eau de la mer Je m’étends à mon aise Je me calfeutre dans mon repaire Je me berce dans les vagues Je laisse couler l’air du temps Qui s’insère comme une bague Au doigt du ciel triomphant Mon esprit qui gambade Se promène entre les grains de sable Il s’offre même une ballade Dans l’intrigant pays des fables Il y rencontre une fourmi En train de faire la morale Sur une plage de Gaspésie À une certaine cigale Mais la cigale, sans bouger Préférait boire le soleil Qui venait la cajoler Comme une musique à son oreille C’est pourquoi la fourmi N’eut d’autre choix que de partir Chercher un autre pays Où on ne chante pas le plaisir Mais juste comme elle quittait Me laissait ivre dans ma bulle Je ne me trouvais plus en paix Je cherchais même le recul C’est alors qu’à ce moment La sirène d’un bateau A fracassé mon élan Dans la rêverie des mots Heureusement que par la suite J’ai eu droit à toute une scène Pour mon esprit en fuite Un spectacle de sirènes J’ai côtoyé la beauté Elle a bercé mon œil Qui s’est laissé enivrer De la recevoir sur son seuil Je savais que par ici On provoque le destin Qui nous le rend à souhaits, ravi Et qui nous tend la main Lors de journées plus sombres Je revisite ces souvenirs Qui transforment les ombres En de malins plaisirs…
3.
El Oso latino (Paroles: Oswaldo H.Montes – Olivier B./ Musique: Olivier Brousseau) Soy un chico “tranquilo” como todos El Oso latino me dicen mis amigos Nunca me gustó ser serio en las fiestas Reír de los problemas es mi mayor alegría Ilusiones y sueños en la vida Nunca me faltan Y a mi me encantan Muchas mujeres yo tuve en mi camino Wauu! REF El oso latino! El oso peruano! El oso pucallpino! El oso del mundo! Antes, creí ser el perfecto latino Mil veces tuve sexo, pero nunca hice el amor Oh! Esto suena a letras de un lindo poema y por eso Ríete mi amor, que la vida es bella! Lo único que quiero en esta vida Es de amarte como un loco perdido Déjame chica latina Entrar en la tina de tu corazón! REF Venimos de mundos tan distintos Pero de tanto sufrir, reír y llorar Nos damos cuenta que amar... Es vitamina del alma!
4.
Les Gaulois 03:26
Les Gaulois (Paroles et musique:Olivier Brousseau) L’Amérique vous dit NON! On est comme les Métèques Dans le temps d’Athènes; On veut nous clouer le bec, Mais profiter de nos cennes. Encore une fois, les femmes Qui voudraient être citoyennes Sont les victimes bien calmes D’une démocratie athénienne. On est les bienvenus Dans notre belle capitale, Avec policiers vêtus En très chic tenue de « balles. » Et comme attrait majeur, Il y a la logique qui disjoncte, Mais ce n’est à côté de l’ampleur Du « super » mur de la honte. -REF- Un coup rendue là-bas, Un courant dans le dos, Une masse est transportée Par un tapis d’air chaud. Non! Rien ni personne N’a le bras assez long Pour retenir la rogne D’une Amérique qui dit NON! Pendant que les chefs en quarantaine S’occupent à entretenir le vice, Partout se propage la gangrène À en souiller notre Fleur de lys. So!So!So! « Sauvez-vous tout le monde! Et passez-vous le mot Que c’est votre argent qui paie nos bombes. » Les rois sont bien assis À se flatter dans le sens du gras, À définir la démocratie Et advienne que pourrira : Toute l’Amérique unie, Chacun des pays qui rame Dans le sens de l’économie Des coffres de l’Oncle Sam. -REF- « En dehors de nos murailles, Il y a des résistances. Les reproches sont de taille Et visent notre transparence. Qui sont ces Gaulois, Ce peuple d’irréductibles Qui réfutent nos lois Et nos idées d’échanges libres? » « Ils se présentent à la guerre Avec guitares et tam-tams, Ils s’appellent tous « Mon frère » Et la paix est leur seule arme. Ce qui fait leur force, C’est qu’ils veulent décider de leur sort, Et leur seule riposte Est de chanter l’espoir. » -REF- Ce qui fait notre force, C’est qu’on veut décider de notre sort Et notre seule riposte Est de chanter l’espoir…
5.
Dans la lune 04:37
Dans la lune… (Paroles et musique:Olivier Brousseau) La lune est belle dans mon quartier Son corps de plume veut m’envoler Mon sourire dense, le cœur léger Je suis le chemin, je suis tracé La planète des hommes veut tout à ses pieds Sans planter d’arbres pour s’enraciner Mais le parc de vie est là pour filtrer Les mauvais esprits, les temps dérangés Le sang de mes yeux Coule en un flot de lumière Qui s’élève en un dieu Une aura pour la terre La richesse profonde Le senti, le vécu Cette noblesse du monde En ce jour m’a lu… M’a entendu L’impression m’habite que L’Homme rapaillé Cherche la fuite pour mieux « amironner » Je me peins de vie, je me pain à boire Je me quête d’esprit je me clame d’espoir Le sang de mes yeux Coule en un flot de lumière Qui s’élève en un dieu Une aura pour la terre La richesse profonde Le senti, le vécu Cette noblesse du monde En ce jour m’a lu… M’aura vaincu
6.
Complainte au bord du quai (Paroles et musique:Olivier Brousseau) Sur le bord du quai je m’en irai Chanter complainte, chanter complainte Sur le bord du quai je m’en irai Chanter complainte pour cœurs blessés Pour cœurs blessés je m’en irai Chanter complainte, chanter complainte Sur le bord du quai je m’en irai Cueillir des larmes pour mes péchés Pour mes péchés je m’en irai Chanter complainte, chanter complainte Pour mes péchés je m’en irai Sans vent ni voiles et sans voilier Et sans voilier je m’en irai Chanter complainte, chanter complainte Et sans voilier je m’en irai Avec un rien pour m’amarrer Pour m’amarrer je m’en irai Chanter complainte, chanter complainte Pour m’amarrer je m’en irai Avec mon cœur pour toute bouée Pour toute bouée je m’en irai Chanter complainte, chanter complainte Pour toute bouée je m’en irai Jusqu’au retour de ma bien-aimée
7.
Romantico XXX (Paroles et musique:Olivier Brousseau) Petit Homme se promène sur la plage Il veut trouver de jolis coquillages Pour offrir en présent à celle qu’il aime Sinon son retard lui causera des problèmes Petit Homme arrive à peine à croire Ce que la mer a pu laisser choir C’est un objet des plus précieux Qui permet d’exaucer tous les vœux Il fait chauuuuud! Qu’il fait chaud! Et il fait beauuuuuu! Qu’il fait beau! Le coquillage que Petit Homme a trouvé Depuis la nuit des temps qu’il est convoité Il suffit de le porter à son oreille Pour être transporté dans un profond sommeil Ainsi, on se laisse bercer Le pays des rêves est à notre portée Au réveil, on goûte la splendeur Et on chante avec tout notre chœur : Il fait chauuuuud! Qu’il fait chaud! Et il fait beauuuuuu! Qu’il fait beau! Petit Homme arrive à la maison Il est accueilli par quelques frissons Sa bien-aimée est complètement ravie Du privilège dont maintenant elle jouit. Mais plus encore que le trésor Elle est fière que Petit Homme l’honore D’un soleil accroché à ses yeux Et qui les réchauffera tous deux. C’est pourquoi… Il fait chauuuud! Qu’il fait chaud! Et il fait beauuuuu! Qu’il fait beau!
8.
Sur le pied de la gare… (Paroles et musique:Olivier Brousseau) Parfois un silence Trahit nos chagrins. Seul un plaisir en semence Peut lustrer notre écrin. Fignoler nos ignorances, C’est vouloir moudre le grain. Être levure de la patience, C’est prendre vie en son sein. L’immuable torpeur Qui habite nos faiblesses Se complaît dans la noirceur, En fait son maître d’orchestre. Une tentative vaine, Désespoir d’étincelle, C’est un espoir d’ébène Une lassante ritournelle. -REF- Le train de la mort est sans remords Il ne faut pas attendre qu’il nous prenne Il faut sortir notre panache Le colorer en pleine face Le train de la mort est sans remords Il nous attend sur le pied de la gare Il faut le faire dérailler Avant qu’il ne soit trop tard Choyé en vers libres, Gratifiant envers l’Homme, Je veux m’étendre comme le Tibre À la grandeur de Rome. C’est la beauté de la plume, Les ailes dont elle provient, Qui colorent l’écume, Et qui pavent les chemins. Je préfère adopter Une image féconde Qui se laisse caresser Et qui de sens inonde Des pensées écartées, Qui pour cause de famine Ne savent vaciller Que dans l’encre de Chine. -REF- L’alliance en douceur Entre le « penser » et l’ « agir » C’est s’élever à la hauteur Que ne perçoit plus la mire. Ainsi surélevé, L’horizon est assez dense Pour engouffrer les chagrins Et rompre les silences... -REF-
9.
10.
Métier d’Homme (Paroles et musique:Olivier Brousseau) Nager… Toujours nager dans la folie Comme une brebis qui se perd Comme une brebis sur un tapis de rubis On carbure aux cadavres Aux quatre coins du monde On se nie, on se navre Dans notre sourire de Joconde Pourquoi causer tant de tourments Pour agrandir son palais? L’univers est assez grand Pour que chacun puisse y trouver la paix Mais Georges répond Par la Bush de ses canons Pour défendre l’or noir Qu’il transformera en pétrodollars -REF- Sautons la barrière Que tous puissent goûter la prairie L’horizon sera moins amer Et la quiétude reprendra vie Tous les habitants de la Terre Devraient pouvoir construire leur nid Sans avoir peur de faire De leurs cœurs des sans-abri Je voudrais reculer le temps Et toujours rester un enfant Avoir les yeux pleins de candeur Ne pas être au fait de toutes ces horreurs. Basta! Hermanos Tenemos una conciencia No necesitamos Construirnos una fortaleza Podemos vivir Cada uno su tranquilidad Sin conocer lo que es sufrir Luchando por paz y amistad -REF- Le chemin qu’on me trace Doit-il être mon seul destin? Une médaille a pourtant deux faces Mes jours ont tous un nouveau lendemain. Depuis toujours on me dit : « Tu dois faire comme la fourmi Tu dois œuvrer avec ardeur Pour ramener ton pain et ton beurre » Avant tout je suis un Homme Et c’est ça mon métier Je ne veux pas être bête de somme Je laisse plutôt la vie me travailler Depuis toujours je m’articule À être équilibré Et en moi le désir brûle De vivre un ciel coloré -REF- Le droit des uns fait le bonheur des autres Le mal des uns fait le malheur des autres Le droit des uns fait le bonheur des autres Alors que le bonheur soit vôtre
11.
J’ai perdu ma plume (Paroles et musique:Olivier Brousseau) J’ai perdu ma plume Quelque part entre deux chansons. Les vers l’ont avalée, Les rimes l’ont épuisée. J’ai perdu ma plume, Depuis le temps est long. J’ai perdu ma plume, Noyé dans la boisson. Le vin l’a arrosée, Le fort l’a déplumée. J’ai perdu ma plume, Depuis le temps est long. J’ai perdu ma plume Sur mon siège d’avion. L’hôtesse l’a égarée Ou elle s’est envolée. J’ai perdu ma plume, Depuis le temps est long. Celui qui a ma plume Tient mon âme en prison. Il doit la libérer Si je veux composer Que j’ai perdu ma plume… Et que depuis le temps est long.
12.
Le petit barbare (Paroles et musique:Olivier Brousseau) Le petit barbare dans son bateau S’était juré festin de maître. S’en allant confronter les flots À la recherche d’une joie baleine Il a dérivé sans malice S’en allant côtoyer le vice D’une sirène à la peau lisse Qui aime bien les feux d’artifice. Le petit barbare sut apprécier De s’être égaré sur terre ferme. Il a même appris à aimer Déguster les plaisirs de la mer. Il se croyait au pays d’Alice Il ne voulait pas que ça finisse Il se prenait même pour Ulysse Dans le drakkar des danses à dix! -REF- Moi j’ai trouvé le plus beau de tous les trésors Et je me promène de bord en bord; Je suis un barbare. Moi j’ai trouvé le plus beau des trésors : Toute une mine d’or. Je suis le plus chanceux des barbares Qui ont perdu le nord. Le petit barbare croyait rêver D’avoir découvert Nouveau Monde. Il a découvert sol fertile Et théorie de la Terre ronde. Il devra s’y faire justice Être garde-côte ou bien police Il ne devra pas se tromper d’épices S’il ne veut pas d’un poisson-fils -REF- CHAÏKEBO LEZ WISIGOTH CHAÏKEBO LEZ OSTROGOTH CHAÏKEBO LEZ BURGUINO CHAÏKEBO LEZ GRONDOGO Le petit barbare a bien grandi Et la sirène est toujours belle. C’est pourquoi ils n’ont pas fini De peupler la terre sur laquelle Il y a 20 ans sans malice Ils ont côtoyé le vice Pour créer des feux d’artifice Et que jamais n’en finissent Les joies au pays d’Alice Didela didela didela dis TORVIS!

about

Prise de son: Alexandre Nadeau
Mixage et matriçage: Claude Champagne

credits

released April 1, 2005

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Olivier Brousseau Sherbrooke, Québec

Olivier Brousseau est auteur-compositeur-interprète et a réalisé 5 albums solo. Il est aussi membre des groupes Musique à bouches (3 albums), Le Bal à l'huile (2 albums), Marchands de Mémoire (1 livre audio) et du duo Pièce sur Pièce (1 EP). Il a présenté des spectacles aux 4 coins de la province de Québec et en France depuis de nombreuses années. ... more

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